en lumière, il prend ainsi toute sa place. La couleur des timbres est d’une authenticité bluffante. En dépit de la masse
orchestrale et vocale, on distingue aisément « l’attaque » des marteaux qui frottent les cordes de l’instrument avec cet
aspect étincelant qui accentue le côté percutant de l’œuvre. Décidément, tous les ingrédients sont réunis pour vous faire
savourer cette œuvre dans des conditions optimales.
De cet album vinyle, j’ai apprécié également d’autres extraits. Sous la direction de René Clemencic, on peut aussi se faire
une idée de l’absolu pouvoir de communication de cette enceinte sur l’extrait ‘’
le voyage
‘’ qui débute par quelques notes
de guimbarde. Cette enceinte va fouiller tellement loin, que l’on distingue sans peine le mouvement de bouche de
l’interprète, sa reprise de souffle qui coupera d’ailleurs le vôtre par tant de réalisme et de pureté.
Décidément, au fil des extraits musicaux qui se succèdent, au fil des notes qui s’égrènent, cette petite surdouée m’épate
de plus en plus. Véritable vecteur d’émotions, la QUATTRO nouvelle génération ne retient pas son souffle pour établir un
dialogue permanent avec les auditeurs. Sur ‘’
Piano Trio No 2 en mi bémol majeur Op. 100 Andante con moto du
D.929
‘’
de Franz Schubert,
je vous confie que j’ai littéralement « fondu » et je n’ai pu me résoudre à contenir quelques
sanglots. Cela montre qu’un auditeur sensible au charme de la belle musique sera touché en plein cœur tant les
« ressources » de cette enceintes apparaissent comme inépuisables. Le tempo saccadé de piano qui accompagne le thème
principal au violoncelle vous prend littéralement « aux tripes ». Quel bonheur de percevoir le vibrato de la main qui plaque
les accords sur le manche de ce violoncelle « au cœur tendre ».
L’alternance avec le jeu franc et saccadé du piano, d’une rectitude sans failles, est un vrai régal d’autant que lorsque le jeu
de violon vient agrémenter la partition, cela m’incite à dire que la QUATTRO ne donne pas uniquement envie d’écouter de
la musique, elle fait bien mieux que cela : elle vous donne envie de vivre avec elle !
Oui, la QUATTRO sort le grand jeu lorsqu’il s’agit de mettre en valeur toutes formes de nuances, de variations,
« d’articulations » et de multiples détails – des subtilités que l’on aurait jamais entendu, ou que l’on aurait oublié. Je vous
certifie qu’elle incarne en quelque sorte la « voix de son maître » lorsqu’il s’agit d’évoquer son créateur, sous oublier
qu’elle constitue aussi la « voix de ses maîtres » si l’on évoque les meilleurs artistes, et ceux qui contribuent à rendre leurs
enregistrements de la plus haute qualité qui soit.
Les différents extraits musicaux qui illustrent le CD ‘’
Dance Intro Internity
‘’ d’Omar Faruk Tekbilek m’ont prouvé que la
QUATTRO ‘’R’’ + sait « parler » aux audiophiles et mélomanes qui recherchent des sensations ultimes en matière
d’émotions. Si les musiciens ont du talent (ici ils en ont), la QUATTRO ‘’R’’ + leur rendra un sacré hommage. Le jeu de flûte,
ses différentes intonations, la façon dont son interprète fait « vibrer » son instrument relèvent du prodige. Un telle « mise
en scène » ne s’invente pas artificiellement : tout cela est contenu dans l’enregistrement, encore faut-il que le maillon
final (en l’occurrence l’enceinte acoustique) soit en capacité de reproduire un tel foisonnement d’informations.
L’accompagnement du oud (instrument d’origine arabe à corde) est tout aussi savoureux : les larmes peuvent couler car
on entend à la perfection le contour de chacune des cordes avec sa propre couleur correspondant à une note précise, et
l’application avec laquelle le musicien exerce son art aux fins de procurer des sensations extrêmes – une véritable cure de
« vitamine musicale ». Il est établi que la QUATTRO ‘’R’’ + ne mettra aucune barrière entre les interprètes et son auditoire
: elle permet à chacun de ces musiciens de les « toucher » profondément.