Banc d'éssai ON-Mag Enceintes Pierre-Étienne LÉON Alycastre - page 4

En effet, il ne nous a pas fallu très longtemps pour nous apercevoir du caractère "immédiat,
et spontané" de ces enceintes. Là, on ne fait pas dans la dentelle, ni dans des sonorités
démonstratives et colorées qui en mettent un peu partout pour séduire à tout prix le futur
acheteur. On pourrait même affubler ces enceintes de "
caméléonesques
" tant elles ne
restituent que ce qu’on leur donne, se transformant radicalement suivant la qualité du
message. C’est le prix de la transparence où l’enceinte ne vient pas jouer sa propre musique
mais laisse au contraire s’exprimer les divers enregistrements. On sent très vite que le son
est maîtrisé sur toute la largeur du spectre sonore, maîtrisé et cohérent.
Premier disque noir à être mis sur la platine Vyger
fut "la Fabuleuse Histoire de Mister Swing" de Michel
Jonasz (WEA) et plus particulièrement "Le Temps
Passé" bien connu des audiophiles. Déjà, première
impression et constatation : la taille et la précision de
l’image stéréophonique. Certes, le disque se prête
bien à cet examen, un enregistrement en public fort
bien réalisé, qui trouve ici un mode d’expression très
fidèle. Michel Jonasz est bien planté devant nous, à
hauteur avec un grain et une tessiture de voix
superbe. La basse électrique qui déboule comme
une tornade après quelques mesures s’étale dans la
pièce avec la fermeté qui convient. On sent bien que
ces enceintes maîtrisent tous ses registres sans aucune difficulté, à la précision de l’image
s’ajoutent la nervosité et le niveau dans le bas. On aurait envie de pousser toujours plus fort,
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