Banc d'essai AudiophileFr Enceintes Pierre-Étienne LÉON Quattro+ - page 3

Test N° 1 : Dardanus de JP Rameau par John Eliot Gardiner
Sitôt le CD lancé, la Quattro+ met l'auditeur immédiatement à l'aise et le
plonge au milieu de la scène sonore, certes musicale mais d'une ampleur
peu commune. Le pouvoir d'accélération se confirme immédiatement sur
le morceau " l'Entrée des Guerriers ". Aucun effet de traînage n'est à
redouter. On appréciera aussi la qualité des timbres et la précision de
restitution notamment sur le clavecin qui offre par ailleurs un très beau
grain, ainsi que sur les violons restitués avec un magnifique réalisme.
En ce qui concerne le registre grave, la Quattro+ est un cas : sans descendre à des niveaux abyssaux,
cette enceinte restitue le registre grave de façon relativement profonde; ainsi les percussions
prennent corps et un volume rarement atteint dans une enceinte de cette taille. Le registre médium,
et l'excellent " découpage " des registres en général permet de mettre en valeur un grand nombre de
subtilités.
Test N° 2 : Tri Yann et l'Orchestre National des Pays de Loire - Volume 2
C'est avec ce test que la Quattro+ m'a réellement bluffée. Tout d'abord
au niveau de la scène sonore : celle-ci est incroyablement large,
profonde, et haute, donnant ainsi une dimension réaliste à l'orchestre.
Plus spontanée et plus vivante que la Murano, la Quattro+ brille de mille
feux pour restituer les vocaux qu'accompagnent l'Orchestre National des
Pays de Loire. La finesse et la transparence de restitution sont
confirmées par la perception çà et là d'un triangle, de quelques accords
de mandoline, du jeu de cromorne qui, souvent, se trouvent noyés au
milieu de l'orchestre.
Une mention spéciale pour la ligne mélodique de la guitare basse, très lisible, et d'une profondeur
réaliste, ainsi que certains coups de timbales qui percutent de manière admirable et avec beaucoup
de corps et de volume. Par ailleurs, sur les masses orchestrales très chargés, la Quattro + sait très
bien discerner les instruments solistes, et ne s'affole jamais même à haut niveau sonore. Un très
beau côté aérien se dégage de cette enceinte acoustique pleine de vitalité, mais qui ne caricature à
aucun moment la musique, ou ne la transforme en bouillie insupportable.
Test N° 3 : JARDIN D'HIVER - Henri Salvador
Le côté " vérité sonore " et naturel se confirme à l'audition de ce CD dans
lequel la voix de Henri Salvador nous est livrée avec la plus belle humanité
qui soit. La restitution suave et chaleureuse met bien valeur le côté
velouté proposé par cette enceinte acoustique; on aussi beaucoup de
présence confirmée par le très bon pouvoir de communication. Ainsi, on a
vraiment l'impression que le chanteur se situe dans la salle d'écoute. Sur
le morceau " Mademoiselle ", j'ai aussi beaucoup apprécié la section de
1,2 4
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