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Le prestige d’écoute que laisse cette enceinte acoustique se concrétise par la prestation du violoniste Laurent Korcia

‘’

Double Jeux

‘’ dont on reconnaît instantanément son application et la maîtrise de son double jeu sur son instrument de

prédilection.

La Diva se laisse conduire

….. : sa réactivité s’appuie sur ses capacités à « répondre » vite et bien, l’autorisant à faire face à

des orchestrations et charges complexes, tout comme à d’impressionnants écarts de dynamique avec une agilité et une

audace qui permettent de reproduire la musique sans perturbations. La musique s’écoule docilement avec fluidité, en ne

perdant jamais de vue la rapidité nécessaire que peut imposer de nombreux extraits musicaux « fougueux » ou très bien

rythmés, tels que ceux que contient l’album ‘’ Celtic Spectacular ‘’ sous la Direction de Erich Kunzel.

Pas d’obstacles insurmontables pour cette enceinte acoustique, qui « déroule » les phrases musicales du ‘’

Requiem de

Mozart

‘’ – direction Herbert Von Karajan avec une « décontraction » et une spontanéité qui accréditent l’expression

musicale et donnent beaucoup de charme à cette œuvre au contenu riche et vivace. Ce Requiem s’écoute dans une «

ambiance religieuse » dans la mesure où l’orchestre et les chœurs qui l’accompagnent vous collent à la peau du début à la

fin. La montée en puissance de ces chœurs terriblement « organiques » tiendra à coups sur l’auditeur en haleine.

La scène sonore se déploie sans limites

à l’aide d’électroniques et câbles triés sur le volet. Dans une vaste pièce d’écoute,

l’ALYCASTRE affiche son envergure sans limites apparentes.

C’est « toutes voiles dehors » que l’enceinte déploiera la musique grandeur nature, y compris avec des amplificateurs à

tubes de puissance modeste tels que l’AIR TIGHT ATM 1S. Ne croyez pas non plus que cette enceinte en fait de trop ; non

! l’ALYCASTRE « épouse » en quelque sorte la musique ; elle s’adapte de manière optimale à l’amplificateur qui lui est

confié. Inutile de tergiverser : notre protagoniste offre une scène sonore panoramique qui prendra les extensions

requises, avec en prime une sorte de dévotion propre à certaines œuvres.

Pour être totalement en conformité avec les attentes des audiophiles exigeants, cette enceinte acoustique s’attache à «

soigner » l’implantation des instruments ou le positionnement des groupes de musicien au sein de l’environnement (pièce

d’écoute). La « mise en scène » des plans sonores débouche sur une construction structurée et logique. On se surprend à

distinguer parfaitement les instruments de premier plan de ceux de second plan et de troisième plan. Dans la foulée,

l’aspect tri dimensionnel prend ici tout son sens avec une profondeur de scène réellement perceptible et surtout

vraisemblable.

Une fois le décor planté, nous bénéficions d’un étagement des plans très bien construit dans la mesure où il met bien

évidence les reliefs et la notion d’espace souhaités par un preneur de son scrupuleux de l’œuvre qu’il a pour mission de «

traiter » avec professionnalisme.

Toute l’âme des poètes

est l’expression qui m’est spontanément venue à l’esprit lorsque j’ai écouté cette enceinte

acoustique et vous évoquer la façon dont elle s’y prend pour tisser durablement les liens qui unissent l’auditeur et la

musique qu’il affectionne. Cela passe par le ‘’

Bourgeois Gentilhomme

‘’ de Lully – Direction Jordi Savall jusqu’aux

‘’

Concertos Brandebourgeois N° 1,2 et 3

‘’ – Direction Trevor Pinnock où les instruments d’époque frappent la cadence

avec un entrain et une énergie débordantes. Cette colonne s’emploie réellement à dévoiler la musique baroque sous sa

véritable identité. L’ALYCASTRE pousse la perfection à des degrés particulièrement élevés : chaque instrument est